Les dons et les transplantation d'organes vont être réformées. Ainsi, il sera possible de faire don d'un organe à un membre de sa famille, ce qui n'est pas prévu actuellement. En outre, les dons d'organes de mineurs seront explicitement interdits. De plus, la recherche sur un organe prélevé sera possible si le donneur l'a explicitement autorisé avant son décès.
Ces mesures entrent dans le cadred'un projet de loi sur le «prélèvement de substances d'origine humaine» sur lequel les députés ont travaillé ce mardi matin en commission de la santé, en présence de la ministre LSAP Lydia Mutsch. La présidente de la commission, Cécile Hemmen, a été désignée rapportrice du projet. Le texte, qui se base sur la législation européenne en la matière, prévoit par ailleurs la mise en place d'un système permettant une meilleure traçabilité des organes et d'un comité d’experts qui devrait veiller à ce que le consentement d’un donneur soit donné en pleine connaissance des dangers. Le projet définit en outre les équipements dont les hôpitaux doivent disposer pour pouvoir prélever et transplanter des organes.