Bien des idées fausses circulent un peu partout. Il s'avère que, comme en France, tout le monde est un donneur potentiel au Luxembourg. «On est tous donneurs. Lorsque quelqu'un se trouve en mort cérébrale, et que les médecins ont tout fait pour le sauver, en vain, nous allons voir la famille pour leur annoncer que nous allons démarrer la procédure», explique Jorge De Sousa.
On appelle cela un «consentement présumé». Et ce n'est pas la famille qui a le dernier mot à ce sujet. «Nous ne demandons pas l'avis de la famille. Si nous avons la carte de donneur de la personne concernée, même si la famille s'y oppose, nous procéderons au don d'organes. La famille ne peut intervenir que si elle nous dit que le défunt ne souhaitait pas donner ses organes de son vivant.»
http://sante.public.lu/fr/campagnes/2019/don-organes/index.html
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